Didier Delaminica est né à Lille dans le nord de la France en 1950. Il a étudié à l’École Nationale Supérieure des Arts et des Industries Textiles, débutant par deux carrières adjacentes pendant plusieurs années, comprenant publicité et peinture. Il a abandonné la première.
Il présente maintenant son travail dans de nombreuses galeries partout en France.
Les œuvres de Delamonica incluent un certain nombre de collections privées aux États-Unis, au Canada et en Europe.
Cet artiste symboliste s’inspire aussi bien de l’Orient et de l’Occident. On y retrouve des scènes littéraires, bibliques et mythologiques toujours pleines de poésie et de spiritualité.
Un mot de l’artiste :
« Si l’on me demande ce que je peins, je suis toujours un peu gêné par la complexité d’une réponse de ma part qui renverrait finalement à reformuler la question.
Ou plutôt, je devrais écrire « Question » avec une majuscule.
Car la peinture est liée au peintre, je dirais même qu’elle EST le peintre.
Ce que je peins ?…
Pour avoir moi-même une réponse à cette question, il m’a fallu des années. « Je peins, donc je ME cherche et ME trouve ».
Alors regardez ce que je peins : des couples enlacés qui ne touchent pas terre.
Danses des astres au zénith, le cosmos…
Je peins aussi des anges, des chats, des lions, des musiciens, des scènes bibliques, des scènes symboliques, mythiques…
Alors qu’est-ce que j’y ai vu de moi, de ce qui me Questionnait de façon aussi récurrente ?
Qu’avez-vous vu, que verrez vous, qu’avez-vous ressenti en regardant mes toiles, parfois sans passer par les mots ?…
Oui, parce que le premier privilège de l’œuvre d’art, c’est qu’elle se passe de mots.
…De mots certes, mais pas de VERBE.
Or, dans toutes ces scènes qu’inlassablement je peins, il y a un monde intermédiaire : celui de l’ineffable. J’y parle d’amour, des mythes, de symboles, d’un monde présent en chacun de nous parfois ignoré ou exacerbé.
J’y parle de mystère, d’universel, de ce qui est enfoui quelque part en nous, comme une mémoire spirituelle usée par les millénaires d’une culture de l’Avoir et du Tout Technologique.
Notre présent vogue dans un monde de gravité, je parle de cette gravité qui nous colle au sol par nos pieds. L’heure est grave, il s’agirait pour l’Homme de lever la tête au ciel en passant de l’Avoir à l’Etre, et de l’Etre à l’epousaille de l’Infini.
Je vous avais dit que ma réponse serait alambiquée ! »
DELAMONICA, le 24 juillet 2011.
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